14. Davantage d’amis filles ou garçons?
Moitié moitié. Non, pas mal de garçons, quand même. Surtout, deux copains que je connais depuis la sixième et mes deux cousins. Ce sont des proches essentiels, qui m’inspirent et me font marrer. On peut se voir deux fois par an ou deux fois par semaine, ça ne change rien entre nous. J’éprouve pour eux un sentiment d’admiration, une fraternité.
17. Quel record aimeriez-vous battre?
Ce n’est pas un record, mais j’aime l’idée de vivre le plus longtemps possible avec son aimée. C’est le Jamais d’autre que toi, de Robert Desnos.
1. Avez-vous le blues du dimanche soir?
Plus du tout. Petit, le lundi était un déchirement pour moi qui étais asocial. Quand il pleuvait les soirs d’hiver, je savais que le lendemain matin je marcherais dans le froid et que la journée commencerait par: « Prenez vos cahiers, dictée… ». Aujourd’hui, le dimanche soir signifie seulement que j’ai le dos en Z parce que j’ai passé le week-end à jouer avec mon fils Roman, 4 ans.
22. « Les femmes sont sexy quand elles sont puissantes », dixit Jodie Foster. d’accord ou pas d’accord?
Pas d’accord. Ce serait peut-être même l’inverse. Le pouvoir est l’endroit de la tristesse. Je trouve ça horrible de penser qu’une femme est sexy parce qu’elle est puissante, connue. Elle l’est par son attraction émotionnelle.
36. Une matière que vous aimez?
Le peignoir de bain en éponge me met dans un état d’abandon. J’en ai plusieurs aux couleurs pétantes: bleu, framboise, jaune poussin… J’ai acheté l’autre jour, sur Amazon, le même modèle que portait le héros du film A bord du Darjeeling.
7. Pourriez-vous tout plaquer par amour?
Oui, sans aucun problème, pour ma femme (la comédienne Mélanie Thierry) et mon fils, si les circonstances le justifiaient. Cette année, j’ai décidé de ne pas faire de concert et d’accompagner Mélanie sur ses tournages.
18. Comment vous protégez-vous des contrariétés?
En pratiquant la boxe, deux fois par semaine. Je me mets à l’envers et je finis essoré, très détendu. Sinon, je reste assez bouddhiste. Je respire et je tente d’accepter ce que je ne peux pas changer.
J’avais besoin de liberté. Ensuite, tout a été dicté par le hasard. Ma démarche est sincère. Le disque renvoie, j’espère, un désespoir joyeux, énergique et explosif.