Il existe une version vinyle de “La Réalité” un peu différente de celle du CD Album. “Etre Rimbaud”, “Des Mots” et “Suivez la Muisque” disparaissent au profit des magnifiques “Amérique” et “Féerie“, jouées pour la première et dernière fois en concert au Café de la Danse et à l’Elysée-Montmartre, deux ans plus tôt. On y trouve aussi une version démo de “O Compagnons”.
La sortie de l’album est accompagnée d’une première “vraie” tournée qui débute à l’automne 2003 et comprend notamment un passage, le 14 Octobre, sur la mythique scène de l‘Olympia qui affiche complet. Et elle s’achève en beauté le 06 Décembre au Plan de Ris-Orangis.Le groupe est composé de Thomas Semence à la guitare, Alain à la basse, Bruce à la batterie et Julien Schulteiss aux claviers.
Juste après, sort une réédition de l’album, complétée de deux titres, “Une journée Particulière” et “Poste Restante”, entendus sur scène lors de la tournée.
Une deuxième tournée, complément de la première, reprend en Mai 2004 et l’enchaînement des dates a tout du marathon. A Paris, Raphael remplit sans peine deux Cigale et une troisième date est prévue au Bataclan en Juin. Il n’en oublie pour autant pas les salles plus petites et n’hésite pas à user (avec talent) de la scène du côté de Sarcelles, par exemple. Le tout devrait s’achever en beauté par les traditionnels festivals de l’été.
Pour ce qui est des singles, c’est tout d’abord l’inévitable et incontournable “Sur la Route“, en compagnie de Jean-Louis Aubert, qui ouvre le feu.
Le titre cartonne en radio tout l’été. Dans la semaine du 30 Mai au 5 Juin, le duo est septième dans les Airplays (titres les plus diffusés sur l’ensemble des radios) et ce juste devant des Madonna ou des Eminem (source : Platine). Puis vient O’Compagons, sorti le 08 Décembre 2003 dans les bacs, dans une version réarrangée et plus “dansante”. On note la censure dans les paroles “Et ta mère c’est rien qu’une pute” de ce dernier mot, présent dans la version album. Dommage.
Le clip, lui, réalisé par Jacques Audiard, est somptueux.
Et enfin le single promo (non commercialisé) du titre bonus de la réédition : “Une Journée Particulière“. Quelques radios diffusent également le second bonus, “Poste Restante”.
En Décembre 2003, Raphael est nominé pour le Prix Constantin dont le président du jury n’est autre que… Jean-Louis Aubert.Début 2004, Raphael est élu “Meilleur Chanteur de l’année 2003” par les lecteurs de Rock Mag.
Le 5 Février 2004, il reçoit le Grand Prix 2004 de l’Union Nationale des Auteurs et Compositeurs (Unac) avec Jean-Louis Aubert, pour la chanson “Sur la Route“. Mai 2004, “La Réalité” est Disque d’Or (non vérifié), soit au moins 100 000 exemplaires vendus.
Comme Un Homme a La Mer
o Compagnons
Il ira loin
La memoire des jours
Il y a toujours
Au temps des colonie
Etre Rimbaud
1900
Sur La route
la realite
des mots
Suivez la musique
poste restante
Une journee particuliere
Comme Un Homme a La Mer
Longtemps sur les chemins
La nuit est encore loin
Marcher jusqu’à user
Voyager sans billet
Un œil à la lucarne
La grande ville
Et défiler les rêves
Le soleil dans les reins
Les voilures gonflées
La rumeur des quartiers
Aux étoiles de papiers
Dans le grand désert
A la file indienne
Comme un homme à la mer
Allez ! Dis la nous ta prière
Et allons plus loin mon frère
Dis, c’est quand qu’on revient ?
Marcher dans les blés lourds
Sur la ligne de front
Au-dessous du volcan
Au-devant des maisons
Mon amie, mon amour
C’est le grand bond en avant
Dont nul ne revient
Nul ne connaît la fin
Et un homme à la mer
Allez ! Dis la nous ta prière
Et allons plus loin mon frère
Dis, c’est quand qu’on revient ?
Tous les équipages
Fini le voyage…
Morts d’insomnie
Dans la nuit de garde
Si jamais je m’égare
Mon amour, mon amie
Comme un homme à la mer
Comme un homme à la mer
Comme un homme à la mer
Allez ! Dis la nous ta prière
On est bien à la mer
o Compagnons
Ici bas sur la terre noire,
A celui qui pisse le plus loin…
C’est à se crever les yeux
Ô Compagnons !
On en voit pas la fin
Et avant de monter au ciel
Je te montre mes dents…
Tu vas avaler les tiennes
Ô Compadres
Encerclés dans l’horizon
Ô Compagnons !
Tu es bien un bon con
Ô Compagnons
Ta mère c’est rien qu’une pute…
Silence à l’arrière…
Et à tous les coins du globe…
J’irai en riant parler aux cochons
On mangera comme des Lord
Et advienne que pourra
Avant la résurrection
On f’ra des embardées
Ô Compadres
Encerclés d’horizon
Ô Compagnons
On rira pour de bon
Ô Compadres
Avec Ti Jean et les autres
Ô Compagnons
Bien au-dessus du pont
Il ira loin
Il ira loin,
il ira loin celui là
Peut etre bien jusqu’au bout
Au bout de ses reves
Mais sur le bout des lèvres
Reste le mauvais gout.
Monter en grade monter en graine
Et le mal qu’on se donne
Quand ca monte de partout
Qu’on se voit faire son trou
A passer en pionniers
Et à jouer des coudes
On voit bien le paysage
Mais au dernier palier
Quand la tour s’écroule
On oublie
Ce qu’on fait ici
Le rodéo ne s’arrête jamais
Mais les cow-boy s’allongent
Devenus veaux
Et bien appliqués
A tirer sur la longue
Venez chercher, venez chercher
Les visas pour le reve
Car les derniers s’ront bon derniers
Quinze mille pieds sous les bombes
Les presidents-robots ont donné le signal
C’est l’heure du passage
Dans les peuples endormis du bout de la semaine
On oublie
De quoi il s’agit
Il ira loin,
il ira loin celui là
Mais qu’il y aille sans moi
Il ira loin,
il ira loin celui là
Mais qu’il y aille sans moi
La memoire des jours
Mais il est un peu tard
Ote toi du chemin
Vagabond contre moi
Je vais la retrouver
Quelque part je la vois
Qui me touche la main
Y’a-t-il quelqu’un ?Reponds
RepondsBien sur je l’aime encore
Dans ce taudis vivant
Mais il est un peu tard
Ou ces maudits vivants
Dans nos jambes nous genent
Approche que je te voie
C’etait toi, c’etait toi
Encore je m’en souviens
Qu’avons-nous eu depuis des jours
Des jours et la memoire des jours
Des jours et la memoire des jours
Dormons dormons dormons
Mais la chaleur est là
Mais la chaleur est là
Allons plus loin la-bas
Sous l’ombre de nos pas
Qui continuent sans nous
C’etait elle c’etait moi
C’etait elle à mon cou
Et nous ne savions pas
Qu’avons-nous eu depuis des jours
Des jours et la memoire des jours
Des jours et la memoire
Dormons dormons dormons
Il y a toujours
Il y a toujours des gens qui s’aiment
Et qui se retrouvent sur le quai
Ou l’on s’embrasse
Mais comme tu m’as manqué
D’autres qui ne savent ou aller
Il y a toujours un air d’orage
Et jours de pluie et jours mauvais
Juste une seconde pour t’enlacer
Et je te regarde passer
La-bas La-bas
Il y a toujours des rues en rouge
Et des campagnes de rage
Et de l’amours toujours blessé
Et des enfants pour caresser
Il y a toujours une fanfare
Il y a toujours quelqu’un qui part
Dans les maisons dans les gares
Des avions qui n’arrivent jamais
La-bas La-bas
Au siecle des fumées
Qu’il est loin le pays du lait et du miel
Jamais j’y arriverais sans toi
La-bas La-bas
Au temps des colonie
Ici il pleut toute la journée
J’ai perdu ma dent de lait
Tu sais, celle qui saignait tout le temps
Et j’étais seul, j’en ai pleuré cinquante minutes
Tellement tu m’as manqué
Jamais téléphoné…Au petit monde au temps des colonies
Au petit monde on oublie
Avant que je t’ai connue
J’avais le coeur vide
Le sais-tu?
Je t’ai suivi dans les chemins
Et j’ai attendu qu’on se touche
Au petit monde au temps des colonies
Au petit monde on oublie
Je t’avais déjà rencontrée
A l’endroit de mes rêves
Là où fini la grève
Pas oser te parler
Juste rêver à tes lèvres
Toute une vie
Au petit monde au temps des colonies
Au petit monde on oublie
Etre Rimbaud
Etre Rimbaud, ni laid, ni beau,
comme Pierrot et roder dans la ville
avec le rire cruel et le regard haineux.
Être de ceux jamais content,
jamais heureux,
au long des quais mouillés,
allant comme un noyé de la maladie bleu
car l’homme n’est pas aimé.
Qui cherche la vraie vie?
Bientôt le pont levi
de l’amour étombé,
arsins de l’envi
tu désires malmener
sur le torse appauvri
du poète tombé.
Etre Rimbaud, ni laid, ni beau,
comme cabot
et cracher le venin
comme d’autres respirent
ou se tiennent la main
car l’homme n’est pas aimé.
Non l’homme n’est pas aimé,
car l’homme n’est pas…
Etre Verlaine, juste un matin,
une semaine, pour connaître la faim
pour connaître la peine
et ça jusqu’à la fin
car l’homme n’est pas aimé.
Non l’homme n’est pas aimé,
car l’homme n’est pas…
Et la fin faut connaître,
a la fin faut connaître,
c’est la fin faut connaître,
pour connaître la foule,
pour connaître la haine,
pour connaître la foule,
pour connaître la haine.
1900
C’est la nuit, accoudée au bar
C’est la nuit qui descend du bout des comptoirs
Si je t’aime comme je t’aime dans nos bras scellés
C’est l’amour par la grâce des baisers
Si je t’aime, si tu m’aimes contre un bracelet
C’est décidé…
C’est la nuit qui descend autour
C’est la nuit de septembre, des hautes tours
Et on tourne et on tourne sur les boulevards et l’amour…
qui revient tôt ou tard
C’ est la vie qui tourne quand les feux sont noirs et qu’on se meurt
Chaque jour, chaque matin
On avance on se tient et la main dans la main
Et on tourne et on tourne on s’attache à nos cou
Et on tourne tout au tour de nos joues
C’est la vie qui tourne, elle va et elle vient
On le sait bien
Ce n’est que la fin d’un jour ou est-ce qu’on rentre mon amour
Est-ce qu’on sera ensemble toujours… toujours
La tempête nous fait frisonner
C’est le vent, c’est le vent qui nous fait marcher
Et la nuit, et la nuit n’en finit donc jamais
Comme elle tourne, continue à se moquer
De la vie de la vie, on serait passagers
Sur La route
Sur la mappemonde à vol d’oiseau
On se dit qu’on peut gagner gros
Qu’on a le ciel dans une goutte d’eau
On cherche tous un bon destin
La vie s’écoule entre nos mains
La joie la peine notre chemin
Traverser la vie sans billet de train
Traverser la vie sans billet de trainSur la route. dala dala lalalala
La solitude la mauvaiseté
Ça fait rêver la liberté
Jurer qu’on ne s’ennuiera pas
Quand on aura du bien, tu vois
Et ce bonheur qui nous traverse
Pour un simple morceau de pain
Si tu as faim prends le mien
Si c’est pas l’Amérique
Ça y ressemble bien
Des fois j’aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut
Voir les maisons et les campagnes
Et mieux leur tourner le dos
On ira vendre nos sacs de roses
On prendra le train du matin
Sur tous les murs y’aura écrit
De la justice pas la vengeance
De la justice pas la vengeance
Sur la route
La realite
Je suis jamais vraiment été allé à l’école
J’ai fait mon tour et puis c’était marre
Et ma vision du monde je la cherchais dans leur yeux
Mais j’ai rien vu, j’ai rien vu du tout
J’ai sonné la retraite et j’ai sonné l’hallali
Et des anges avec leurs trompettes
M’ont cloué au lit
Des mouches et des famines
Là dans ma chambre froide
Je crois j’étais maladeA rester là, assis, comme on en voit des pays
Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes
C’est comme ça qu’ils m’ont trouvé, qu’ils m’ont réveillé
Me réveillant ce matin, du mal à me lever
De la terre et du ciel, mais je suis pas causant
Me réveillant ce matin, personne pour m’énerver
De la terre et du ciel, pas vraiment pratiquant
Et je me souviens, petit, en bas des jambes, endormi
Et des pierres dans les bras
A rester là, assis, si j’en ai vu du pays,
Des hommes ou des bêtes, des villes et des mondes
C’est comme ça qu’ils m’ont trouvé, qu’ils m’ont emmené
Les voilà bien excités, tout prêts à me déchirer
Ils ne me trouveront jamais …
Car je m’en vais, moi, rêver des prairies
Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes
Tout était rêvé
C’est comme ça qu’ils m’ont trouvé, qu’ils m’ont réveillé
Car je m’en vais moi, rêver des prairies
Rêver des prairies
Et c’est là que j’ai trouvé ma Réalité
Des mots
Des mots des grands mots des tous beaux
Qui vous vont frissonner et qui font craquer la peau
Des mots pour calmer l’âme des pauvres
Pour piquer aux yeux de petits amoureux
Des mots encore et puis toujours
Heureux ou bien saignant ca dépend du discours
Qui crache à leur foi jusqu’en pleine figure
Pour ne dire rien d’autre que mensonges de plusSi j’avais su {x2}
Des mots dans les bouches les couloirs du métro
Des mots tout chauds de ce qu’on vient nous inventer
Et qu’il va nous en cuire
Qui va nous arriver
Qui raconterons comment on s’est qu’on se ferra bouffer
Des mots des vieux, usés
Des familles
Des mots sur le courage, la vie et puis tout çà
Des mots sur le bonheur qui pour une autre fois
Et puisque y’a rien à dire
Fait le nous ton discours
Des mots pour flatter les petits animaux
Qui sont déjà bien bêtes à bouffer du foin
Des mots qu’on dit pour un bon locataire
Une bonne année pour vous, pour la terre entière
Si j’avais su {x2}
Des mots pour la petite fiancée
Celle qu’on aurait pas du laisser tomber
Avec son petit coeur qui rêve sur le pavé
Son petit regard qui sait plus où se poser
Des mots pour la vente générale
Des mots encore en bouillis ou bien en drame
Des mots tout près pour les grands abattoirs
Et puiqu’il est bien mort
Fait le nous ton discours
Des mots par pleine charrette
Des mots par plein de paquet
Pour nous rassurer
Je ne me batterai plus {x2}
Suivez la musique
On fait ses manières On fait ses manières
Il faut bien le serrer son rêve le tenir au secret
On fait ses manières et dresser les natures de vice
Il faut bien que je grandisseTrainé, j’ ai donné, envoyé par le fond
J’ ai donné la patte, j’ ai mordu, dessiné des maisons,
Je peux descendre du train en marche
Et suivez la musique ! Suivez la musique !
Au peuple de vitesse pour garder la tête haute
Suivez la musique ! Je crois c’ est pareil chez les autres
Tu avais promis, tu avais promis de laisser la lumière,
Accroché au radiateur, les ombres de la terre
Mais tout passe tout passe circulez ! Y’ a rien à voir
J’ ai grandi trop vite et sans faire de manières
A l’ ombre des géants verts
Et des secrets trop lourds qu’ on porte comme
on porte en terre
Avec ce que j’ ai vu
Avec ce que j’ ai rien dit
Il faut bien qu’ on me punisse
J’ ai prié pour les héros pour le drapeau
Avalé la dragée du bon Jésus, j’ ai fait tout comme
c’était prévu
Et suivez la musique ! Suivez la musique !
Au peuple de vitesse pour garder la tête haute
Suivez la musique ! Tu seras un homme mon fils
Tu avais promis, tu avais promis
De laisser la lumière,
Accroché au radiateur, les ombres de la terre
Tu avais promis, tu avais promis
Garder la tête haute et dresser les natures de vice
Il faut bien que je grandisse
Poste restante
Je vous envoie mes compliments, poste restantes et puis tout ça,
Juré mes bons salauds, que je ne reviendrais pas,
Je n’ai plus rien a voir, je n’ai plus rien a croire. Là ou je suis, y’a les montagnes, des pariries et des vallées,
Et je pêche à la ligne, avec un ami anglais,
Je comprend pas tout ce qu’il dit, mais on s’entend très bien.Qu’il est grand ce pays, Que la terre est loin.
Je n’ai plus de nouvelles, de vos journaux à la con,
Sorti de vos poubelles, le temps semble moins long,
J’ai coupé mes dépenses, et cette fois pour de bon.
J’ai rencontré une petite sœur, qui vaut vraiment le coup,
Elle s’est mis une balle en plein cœur, sur qu’elle était à bout,
Elle et moi on fait les choses, elle me sourit beaucoup.
Qu’il est grand ce pays, et que la terre est loin.
Ici il n’y a rien a faire, que le vent dans tes cheveux,
La vie toute entière, repasse sous nos yeux,
C’était un mystere, on n’y a vu qu’du feu.
Je n’ai plus de nouvelles, de ceux qui sont au pays,
Mes amis me manquent, du temps que j’étais en vie,
Je les revoie encore, oui mais bon moi,
je n’suis plus en vie.
Qu’il est grand ce pays, et que la terre est loin
S’il y a de l’esperance, alors toi seule le sais
Qu’il est grand ce pays, tu vois, je te rejoins.
Ici il y a des montagnes, des vallées des prairies,
Et je peche à la ligne, avec mon ami anglais
Ici on ne comprend rien, à ce qu’on fait ici…
Une journee particuliere
Toi
Tu dis que la vie est rêve
Et qu’il n’y a rien autour
Et que rien ne compteMoi
Personne ne me connait
Je ne sais pas même où je vis
Et je bois tout le jour
Mais c’est juste une journée particulière
Et on peut se tailler
Comme ça envolés
Mais c’est juste une journée particulière
Je crois que j’ai rêvé que rien n’était vrai
Toi
Tu dis que la vie ne dure pas
Plus que le temps d’un songe
Juste fermer les yeux
Je crois
Qu’on pourrait vivre ailleurs là-bas
Où y’aurait un ruisseau
Et tout serait mieux
Mais c’est juste une journée particulière
Et on peut se tailler
Auf wiedersehen
Mais c’est juste de l’autre côté du mur
Il n’y a que toi en somme il n’y a que toi
Qui me connaisse
Mais c’est juste une journée particulière
Et on peut se tailler
Auf wiedersehen