Benabar : “No futur, ce n’est pas ma vision de la vie”

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Hélène : En écoutant ce dernier album, j’ai l’impression que tu es complètement dans ton élément et que tu t’es vraiment amusé à l’enregistrer… Tu confirmes ?

Bénabar : Je confirme qu’on s’est bien amusés à l’enregistrer, mais comme tous les enregistrements, il n’y a pas que de l’amusement, il y a aussi beaucoup de travail. Le principal pour moi et pour l’équipe qui m’entoure étant de conserver de l’amusement même dans les moments de travail acharné.

Emmanuelle B. : J’ai remarqué que tu as une tendresse particulière pour les femmes (A poings fermés, Adolescente, Porcelaine) et surtout un grand respect à leur égard. Quelles sont les femmes qui ont contribué à une approche aussi douce et complice avec la gent féminine ? Ta grand-mère ? Ta maman ? Une amie ? Ou aurais-tu un côté féminin … très développé ?

Bénabar : Une certaine Emmanuelle B. a beaucoup compté dans ma vie. Les rapports hommes-femmes me préoccupent comme tout le monde et c’est vrai que c’est un bon matériel pour faire une chanson, parce que c’est inépuisable et tout le monde s’y retrouve.

Hélène : En écoutant ce dernier album, j’ai l’impression que tu es complètement dans ton élément et que tu t’es vraiment amusé à l’enregistrer… Tu confirmes ?

Bénabar : Je confirme qu’on s’est bien amusés à l’enregistrer, mais comme tous les enregistrements, il n’y a pas que de l’amusement, il y a aussi beaucoup de travail. Le principal pour moi et pour l’équipe qui m’entoure étant de conserver de l’amusement même dans les moments de travail acharné.

Emmanuelle B. : J’ai remarqué que tu as une tendresse particulière pour les femmes (A poings fermés, Adolescente, Porcelaine) et surtout un grand respect à leur égard. Quelles sont les femmes qui ont contribué à une approche aussi douce et complice avec la gent féminine ? Ta grand-mère ? Ta maman ? Une amie ? Ou aurais-tu un côté féminin … très développé ?

Bénabar : Une certaine Emmanuelle B. a beaucoup compté dans ma vie. Les rapports hommes-femmes me préoccupent comme tout le monde et c’est vrai que c’est un bon matériel pour faire une chanson, parce que c’est inépuisable et tout le monde s’y retrouve.

Emilie : Tu as, à mon avis, écrit la plus belle chanson dédiée aux femmes avec Je suis de celles. Comment l’as-tu écrite ? Quelle oreille prêtes-tu aux femmes ?

Bénabar : Merci. Je suis de celles, pour moi, c’était une chanson qui ne parlait pas que des femmes mais de l’exclusion en général, l’exclusion ordinaire, le principe de la tête de Turc et des gens qu’on rejette parce qu’on ne les comprend pas.

JEREMY : La chanson Quatre murs et un toit… cela veut dire que tu envisages de quitter Paris pour un pavillon de banlieue ?

Bénabar : Non, même si je reproche plein de choses à Paris, je m’y sens bien et ne me vois pas quitter la ville. Mais j’ai passé mon enfance dans un pavillon de banlieue.

Lucile : N’avez-vous jamais eu envie de faire des duos dans vos albums ?

Christophe : A quand un duo avec Renaud (Séchan pas Line !) ?

Bénabar : Si, j’ai souvent eu l’envie de faire des duos dans mes albums, mais ça ne s’est jamais fait. C’était sûrement pas le moment… Quant à un duo avec Renaud, j’en serais ravi et flatté, mais c’est plus à lui qu’il faudrait poser la question !

Régis : Cela peut paraître bateau, mais puisque tu as des origines italiennes, j’imagine que tu dois avoir un avis sur cette question qui divise le pays de tes ancêtres : “Le risotto, c’est avec ou sans vin blanc ?”

Bénabar : Régis, le sujet est en effet d’importance et mériterait un chat à lui tout seul ! Pour ma part, je mets du vin blanc dans le risotto, qui est, comme tu le sais, très bon. Contrairement au tien, pas terrible m’a-t-on dit… Je ne sais pas si c’est très orthodoxe de mettre du vin blanc, mais j’assume et je le défends haut et fort !

Emm : Dans la vie, tu es quelqu’un de positif. Vis-tu plutôt au jour le jour ou bien ta vie repose-t-elle sur tout un tas de projets?

Bénabar : Je vis plutôt au jour le jour, j’essaie de ne pas trop me projeter en général. Mais mes projets ne sont jamais très lointains. C’est-à-dire que je ne sais pas du tout ce que je ferai dans dix ou vingt ans. Et c’est d’ailleurs quelque chose de plutôt excitant de laisser venir les choses.

Mhaxym : Tu trouves réellement que ton style correspond à des grandes salles ? Pour t’avoir vu une bonne dizaine de fois, je trouve qu’il est important de tous vous voir de “près”, non ?

Bénabar : Je pense que l’important ce n’est pas la proximité visuelle, mais plus la façon d’aborder le concert, et c’est à nous, sur scène, d’établir un contact chaleureux avec les gens. Je crois vraiment que c’est possible à faire dans une grande salle et je crois aussi qu’on peut jouer dans une toute petite salle sans aucun échange avec le public. Comme on dit pour d’autres sujets, ce n’est pas la taille qui compte !

spoon : La rentrée est riche en production chanson française “de qualité” (Clerc, Souchon, Arthur H, Thiéfaine), tu les a tous écoutés ? As-tu une préférence?

Bénabar : Je ne les ai pas tous écoutés encore, mais c’est prévu. Dans ce que j’ai écouté dernièrement, j’ai beaucoup aimé l’album de Cali.

jul : Benabar, désolé d’avance pour cette question un peu polémique, mais pourquoi vous êtes-vous froissé avec Vincent Delerm ? Pour ma part, je vous trouve à tous les deux beaucoup de talent, même si vous êtes dans un registre un peu différent.

Bénabar : A ma connaissance, on ne s’est pas froissés. Il m’est arrivé de le taquiner dans des interviews, mais je l’aime bien.

sorsancie : Il y a quelques semaines, dans une soirée, j’ai rencontré un joli garçon. De discussions en rires, nous en sommes venus à parler musique, et il m’a définitivement séduite en laissant traîner ici et là des citations de chansons de Bénabar. Un baiser échangé sous la pluie, il m’attrape par la main et m’emmène voir “quelque chose”… Je laisse faire. Je me retrouve chez lui, dans sa garçonnière, et il lance le DVD du concert au Grand Rex, en reprenant chaque tirade, chaque blague, avec de grands éclats de rire entre chaque… Jolie soirée, belle nuit! C’est la magie Bénab’ !

Bénabar : Très heureux d’apprendre ça ! Je trouve que ton copain a de très bons goûts musicaux…

Oliv~: Tu as participé à un K.-O. social il y a quelque temps, tu deviens un chanteur “engagé”?

Bénabar : Un peu malgré moi. Malheureusement, la misère grandissante nous contraint à participer à ce genre d’événement et je crois qu’il faut parfois s’engager sans insister dessus dans les chansons, mais plus par sa présence dans les concerts de soutien pour des cris de colère comme le K.-O. social.

El_Pingu : On a observé dans tes albums, bien sûr, une tendance à critiquer certains aspects de la société, point de vue sincère, simple envie de traiter un sujet, ou comme tu le disais dans l’interview du Télérama de la semaine, chanson engagée destinée à faire valoir ton opinion ? Donc quel est pour toi le réel but de ta chanson ?

Bénabar : C’est toujours sincère. Le but d’une chanson, pour moi, c’est avant tout de raconter une histoire, d’essayer de toucher les gens et parfois de soulever quelques problèmes sociaux, même si je sais parfaitement qu’une chanson ne change pas les choses. Mais je crois que c’est à chacun d’avoir son mot à dire sur ce qui se passe, quel que soit son travail. Et comme moi je fais des chansons, ça se retrouve dans mes chansons…

aurelie_2 : “La nouvelle chanson française”, on a aimés vous entendre quand Daft Punk ou Moby déshumanisaient la musique. Mais Delerm est devenu une caricature de lui-même, non ? Vous n’avez pas peur d’être passé de mode vous aussi ?

Bénabar : Je ne crois pas avoir jamais été à la mode, personnellement. Donc ce n’est pas une question qui me préoccupe trop. Mais je reconnais qu’on a pendant un moment beaucoup parlé de cette “nouvelle chanson française” et que ça a pu, à la longue, faire chier les gens.

sazmuel : Ne trouves-tu pas que musicalement certaines chansons de ton nouvel album ressemblent de très près à l’ancien ? Je pense à Vade Retro, Téléphone avec Le Souk et La Berceuse, avec J’étais de celles ? “

Bénabar : C’est vrai dans le cas de La Berceuse, la mélodie est approchante. Mais j’essaie de faire les chansons de la façon la plus simple qui soit. Le principal pour moi est que ça évolue. J’espère que c’est le cas. En tout cas, j’y suis attentif.

Clopin.._Clopan.. : Depuis votre chanson Je suis de celles, une nouvelle angoisse est née chez les filles, celle de se demander si on ne fait pas partie de celles qu’on appelle “machine” ! Ne vous sentez-vous pas responsable de ce nouveau fléau ?

Bénabar : Mais non, machine !

dynouche : Physiquement, mon mari a un air de ressemblance avec toi. As-tu un sosie officiel?

Bénabar : Heureux d’apprendre que ton mari est bel homme !!

JEREMY : Avec les joies de la promo (entre F. Panafieu et V. Genest sur Canal Plus), à quand Bénabar à la Star Academy ? Quelle est ton opinion sur la télé de notre nouveau siècle ?

Bénabar : Je n’ai pas vraiment d’opinion sur la télé. Pour moi, ce n’est pas un sujet en soi. Quant à la Star Academy, je n’irai pas à cause du racket aux SMS.

sandra_&_karan : En concert, pourquoi changes-tu l’air de certaines chansons ? On adore mais c’est dur de chanter avec toi !

Bénabar : Souvent parce que je me trompe ! Et aussi pour éviter la routine et essayer d’apporter quelque chose de moins figé. Je crois que les chansons sont faites pour vivre.

Emijolie : Maintenant que vous avez magnifiquement percé et êtes très très apprécié, après beaucoup de galères j’imagine, comme les vrais, quel rêve est encore le vôtre en tant qu’artiste ? Mis à part “durer” ?

Bénabar : Le rêve premier, quand on essaie de faire des chansons, c’est faire de belles chansons qui touchent les gens, qui soient agréables à entendre, et si possible pas trop connes à écouter.

matthieu : Content d’apprendre que tu aimes de Funès (cf. interview dans Télérama), comme tous les beaufs, je l’adore…

Bénabar : Maintenant, les branchés nous rejoignent, Matthieu, de Funès est apprécié de tous aujourd’hui. Continuons le combat !

noémie : Comment, quand tu fais une tournée à travers la France, que tu chantes tes chansons presque tous les soirs, tu peux encore faire passer des sentiments et toucher le public sans être blasé?

Bénabar : Même si ça ressemble à un cliché, chaque soir est différent et en plus, on essaie, avec les musiciens, de modifier les chansons, d’en changer l’ordre, d’en ajouter une, d’en retirer une autre… pour ne jamais se retrouver blasés. Sincèrement, ça n’est encore jamais arrivé.

tiphan : Qu’est-ce que cela te fait d’avoir inventé une nouvelle danse : la célèbre danse de l’ourson ?

Bénabar : C’est une de mes grandes fiertés. Au début, je voulais inventer le jazz, mais c’était déjà fait…

lili : J’admire ton contact avec le public. D’où te vient ce petit côté bête de scène?

Bénabar : L’excitation que procure le simple fait de se retrouver devant des gens et l’envie de faire passer des choses… Et merci pour le compliment, lili !

JEREMY : Te sentirais-tu capable, si plus rien ne bouge en France, de t’engager en politique ? BENABAR PRESIDENT !

Bénabar : Vraiment pas. La politique m’intéresse beaucoup, mais en tant qu’électeur.

Greg : Après quatre albums à parler des petits riens qui font la vie de tous les jours, n’avez-vous pas parfois l’impression de ressasser encore et toujours les mêmes idées dans vos chansons ?

Bénabar : Si, mais je crois que quand on fait des chansons, on cultive deux-trois thèmes sur lesquels on revient sans arrêt.

aurelie_1 : Est-ce que vous prolongez la soirée après un concert pour goûter à l’animation, ou la “non-animation” de la ville où vous vous trouvez ?

Bénabar : Cela nous arrive de faire la fête et de boire des coups après les concerts. C’est un exercice qu’on aime bien, les musiciens, les techniciens et moi-même.

Del : Benabar, il est philosophe ? Artiste ? Chanteur ? Poète ? parolier ? ou le quart de tout cela ?

Bénabar : J’essaie difficilement d’être parolier et chanteur.

Majorette : Côté look, pourquoi le costard ? moi j’aime beaucoup, je trouve ça très excitant mais tu n’as jamais pensé à autre chose? C’est pour garder une certaine image ou rien à voir?

Bénabar : Si, j’y pense (à changer). Le costume a un côté passe-partout, assez contradictoire avec le fait d’aller sur scène, qui me plaît bien.

Marianne : Le Cahier de solfège, en tant que professeur de français en collège, est-ce que je peux la faire étudier cette chanson ?

Bénabar : Tu viens de me filer le melon, Marianne.

Marc : Votre chanson Vélo me fait penser à un dessin de Sempé (petit personnage obstiné) et au titre de l’un de ces albums Simple Question d’équilibre. Appréciez-vous les dessins d’humour des auteurs Sempé, Voutch qui, en un dessin, croquent comme vous en une chanson notre quotidien ?

Bénabar : C’est très gentil, et c’est vrai que j’aime beaucoup Sempé et aussi d’ailleurs les caricaturistes en général, qui arrivent à faire passer une idée avec un coup de crayon.

Catherine : Pour les séances photo, on vous demande de vous habiller en noir et vous le faites ?! C’est tristounet tout ça… comme un clown triste.

Bénabar : Le noir, ça amincit… Mais c’est vrai que je me suis plié à l’exigence du photographe. En même temps, je n’ai pas l’impression d’avoir trahi mes convictions…

mr_patterson : Après ton court métrage et la bande originale de Madame Edouard, envisages-tu de te rapprocher à nouveau du monde du cinéma ? Si oui, à quel niveau ?

Bénabar : Je n’ai pas de projet dans ce sens, mais ai beaucoup de copains dans le domaine. Je ne m’interdis rien par principe et surtout le cinéma me passionne toujours autant.

Morganinette : Quand est-ce que tu nous dévoiles ta nudité sur une pochette de disque? C’est vendeur….

Bénabar : A l’heure où je te parle, je suis nu 😉

Emijolie : Quand on arrive à un tel succès, trouve-t-on de l’assurance ou bien est-ce que vous doutez encore de votre talent ?

Bénabar : Franchement, je doute encore de tout et, objectivement, j’ai de réelles raisons de douter. Mais c’est plutôt un moteur, donc ça ne me pose pas de problème. J’ai un peu froid… je vais me rhabiller.

Clopin.._Clopan.. : J’ai l’impression que lorsque vous vous faites interviewer, vous paraissez plutôt lointain, passif. Je remarque un tel contraste avec votre attitude vivante et entraînante pendant vos concerts que le moment en devient d’autant plus magique. Est-ce que le fait d’être sur scène est un moyen de vous “lâcher”?

Bénabar : Pour répondre à ta question, Clopin_Clopan, la scène est vraiment un moment particulier et qui permet effectivement de se lâcher et d’en rajouter dans l’énergie.

Harmony : Malgré les airs souvent légers et les jeux de mots amusants de tes chansons, celles-ci finissent souvent sur une note triste, voire cruelle (Majorette, Le Sac à main, et j’en passe…). Pourquoi tant de cynisme et de pessimisme dans des textes alors que tu te décris toi-même comme quelqu’un de positif ?

Bénabar : Je ne crois pas être cynique de nature, mais c’est vrai, plutôt pessimiste. Même si j’essaie de voir les choses du bon côté le plus souvent possible. Mais je reconnais que je suis parfois, dans mes chansons, rattrapé par une vision assez sombre des choses.

lila : Dans l’interview croisée, tu dis (si j’ai bien tout compris) que l’histoire/le sens est plus important que la musique; que “tu n’es pas un vrai musicien, que tout ce qui est technique, instrumental ou sonore ne te préoccupe pas” (du moins durant l’écriture). Pourquoi avoir choisi la chanson et ne pas avoir continué les courts métrages ? Pourquoi ne pas avoir choisi le sketch ? La poésie ou le conte ? … Est-ce parce que la musique est la meilleure manière de mettre l’histoire en valeur ?

Bénabar : Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure manière, mais c’est celle qui me convient le mieux et que je trouve la plus excitante.

Cyril_et_juliette : En tant que trompettiste, je voulais te demander, cher collègue, si tu avais le temps de bosser le bugle de temps en temps ?

Bénabar : Cher confrère, il m’arrive de jouer de la trompette et du bugle, mais malheureusement, trop rarement, ce que semble apprécier mon entourage, d’ailleurs.

DenCalif : Bonjour de Kinshasa au … mais vous savez. Avez-vous déjà été invité par des centres culturels français à l’étranger pour vous y produire. Kinshasa, ça vous dirait? Amicalement.

Bénabar : Kinshasa, oui, j’adore la Suisse…

qui : Est-ce que la scène vous a déjà donné la nausée?

Bénabar : La nausée, non, mais parfois des tracs assez violents. Des moments où je me retrouve presque pétrifié. Mais j’ai la chance de vite passer à autre chose sur scène. Jusqu’à maintenant en tout cas.

Zykouille : Que penses-tu du téléchargement “illégal” de mp3 ? Te sens-tu fortement victime dans tes ventes d’albums? Télécharges-tu toi-même des morceaux?

Bénabar : Je comprends qu’on télécharge illégalement quand on n’a pas d’argent, mais il faudra m’expliquer pourquoi on trouve normal de payer Bill Gates en achetant ses ordinateurs, et pas les musiciens. Il y a là une logique qui m’échappe.

Marianne : Voit-on distinctement les gens au premier rang lors d’un concert ? Ou l’éclairage gâche-t-il tout ?

Bénabar : Oui, on voit bien les gens. Mais il faut essayer de ne pas trop s’arrêter sur des personnes pour ne pas être déconcentré.

maïs : Je remarque que vous aviez énormément d’humour. Ma question : vous considérez-vous vraiment comme un croqueur de l’époque?

Bénabar : Pas vraiment. Ma démarche est vraiment basée sur l’envie de raconter des histoires et de déclencher des émotions.

Aurélie : Est ce qu’on retrouvera Hulk dans la prochaine tournée ? Si non, qu’est-il devenu?

Bénabar : Oui, Hulk sera avec nous. On négocie encore son cachet, et j’ai bon espoir qu’on trouve un terrain d’entente.

Doudouard : J’aime bien regarder des épisodes de H (les premiers) et me dire que c’est toi qui les a écrits. Parfois je tombe sur des répliques ou des termes (“le rôle de la passade” par Ramzy) qui me font dire que c’est bien toi derrière de telles trouvailles ! Quels souvenirs as-tu de cette période bénie de la télévision française ?

Bénabar : Je n’étais pas seul à écrire, on était toute une équipe d’auteurs. J’en garde un très bon souvenir. On travaillait entre copains à écrire des bêtises, et en plus on était payés pour… C’était une belle période.

qui : Où est-ce que ta production situe ton public cible?

Bénabar : Ta question est trop pointue. Je te propose de contacter mes avocats, mes conseillers fiscaux, et mon nutritionniste, bien sûr…

naruto : Est-ce vraiment toi qui nous parles ? Prouve-le…

Bénabar: La la la la (Bénabar chante).

marie_2 : gna-gna-gna…..aurait pu être LA réponse

Doudouard : Quand est-ce que tu te lances dans le rap ?

Bénabar : Demain, je peux pas, j’ai un truc. Mais plus sérieusement, c’est une musique qui m’intéresse énormément.

Modérateur: Un dernier mot….
Bénabar : Le modérateur veut me faire taire. Merci beaucoup à tous. Cela m’a bien plu et j’espère que c’est réciproque…

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