C’est avec une généreuse attention qu’il répond à mes questions.
Hervé : Première question, est ce que l’on peut se tutoyer ?
Bénabar : Bien sûr.
Hervé : Depuis la sortie de ton dernier album, quels sont les échos que tu as eu dessus ?
Bénabar : Ecoute plutôt bon. J’ai plutôt de bonnes critiques, je suis assez gâté de ce coté là, même si je commence à me faire de plus en plus allumer à gauche à droite. Mais c’est plutôt bon signe, quand tu te fais allumer cela veut dire que tu vends des disques donc c’est assez rassurant de commencer à se faire allumer.
Hervé : Tu as débuté ta tournée depuis le mois de février, comment est apprécié le nouvel album sur scène ?
Bénabar : Pareil, il faudrait plus le demander aux gens mais ce que l’on en voit sur la tournée, ça se passe plutôt bien. Je n’ai pas à me plaindre. Il y a du monde , les salles sont grandes et pleines et apparemment on a remboursé encore personne et je ne me fais pas siffler ou sauf quand je l’ai vraiment provoqué … donc je suis plutôt privilégié pour l’instant.
Hervé : Que signifie le titre de ton nouvel album, Reprise des Négociations ?
Bénabar : Ça n’a pas de sens véritablement caché, c’était l’occasion de parler avec un peu de recul du fait de ressortir un album, repartir en tournée. C’est un peu issu aussi du climat social depuis un an, comme on a fait l’album dans cette période là, c’est vrai que je suis sensible à ça aussi donc c’est une façon d’inscrire l’album sans une réalité.
Hervé : Est-ce que Bruno a peur à chaque sorti d’album que Bénabar ne séduise plus ?
Bénabar : Oui, carrément. A chaque sorti d’album, a chaque concert , c’est une peur récurrente que les gens n’aiment plus les chansons , que les chansons soient mauvaises , ne parlent qu’à moi… c’est une peur quotidienne.
Hervé : Avec une chanson comme « Le diner », ta compagne a-t-elle encore des amis ?
Bénabar :(Rires !!) Oui, elle a encore des amis, ils l’ont bien pris.
Hervé : Ta paternité a-t-elle changé ton attitude dans le travail ?
Bénabar : Je ne crois pas. Pas directement, même si ça change tout à la fois, et pas des choses au quotidien véritablement, sauf évidement toute l’organisation qui va avec un bébé. Tu ne mesures pas vraiment, ça ne change pas des choses très précises mais tu t’aperçois que ça bouleverse tout par contre, mais de façon un peu plus caché, un peu plus souterraine.
Hervé : Tes premières nuits ont du être dures ?
Bénabar : Mes premières nuits ont été dures, comme beaucoup de parents.
Hervé : Et justement, « La berceuse » a-t-elle été inspirée par ton manque de sommeil ?
Bénabar : Oui carrément, c’est vrai. C’est une chanson tout à fait autobiographique.
Hervé : As-tu eu l’idée qu’en écrivant cette chanson, des couples vont peut être l’utiliser comme Berceuse justement pour endormir leurs gosses ?
Bénabar : Ecoute, j’adorerai, mais il faudrait qu’il la coupe avant la fin, avant la partie de trompettes. (Rires !!)
Hervé : Bruxelles c’est ta seconde maison ?
Bénabar : Plus maintenant parce que je n’y habite plus. Mais elle l’a été pendant quelques temps, quand j’étais entre Paris et Bruxelles … mais même si je n’y habite plus, j’y vais régulièrement, c’est une ville importante pour moi.
Hervé : Tu as déjà enregistré là-bas je crois …
Bénabar : Oui, l’album d’avant on l’avait enregistré à Bruxelles.
Hervé : Combien de temps as-tu mis pour écrire Reprise des Négociations ?
Bénabar : Difficile à dire… sur deux ans à peu près. Après ce n’est pas deux ans de travail quotidien acharné, mais sur une période de deux ans en gros pour mener à bien l’album.
Hervé : Alors que le premier album tu l’as écrit en une semaine je crois ?
Bénabar : Ah non ! J’avais mis plus de temps à l’écrire mais on l’avait enregistré en une semaine.
Hervé : Le dernier album tu as donc mis deux ans pour l’écrire ; c’était un problème d’inspiration ou bien tu es perfectionniste ?
Bénabar : Ni l’un ni l’autre. Il faut les écrire les chansons, donc deux ans ce n’est pas si long que cela en fait. Mais c’est vrai que je ne me force pas à écrire, tu vois, j’attends que les choses viennent, je retravaille beaucoup mes chansons, du coup je ne sais pas si je suis perfectionniste, je ne crois pas l’être mais en tout cas je suis assez laborieux, c’est vrai que j’y retourne assez souvent jusqu’à ce que je sois satisfait.
Hervé : Est-ce que le fait d’avoir à peu près toujours la même troupe de musiciens, te permet de composer avec plus de facilités ?
Bénabar : Ça peut être un danger c’est-à-dire que l’on à des réflexes donc c’est très bien sur la scène
parce que les choses vont vite, puis on participe tous au même spectacle .Et puis c’est bien surtout pour la tournée de partir avec des copains, comme on passe notre temps ensemble. Mais sur l’album même s’ils ont fait les albums, il faut faire attention justement de ne pas rentrer dans des facilités, des habitudes, parce qu’ils savent ce qu’il me plait… tu vois il faut être vigilant là-dessus. Mais sinon ça aide beaucoup dans le travail si tu fais attention.
parce que les choses vont vite, puis on participe tous au même spectacle .Et puis c’est bien surtout pour la tournée de partir avec des copains, comme on passe notre temps ensemble. Mais sur l’album même s’ils ont fait les albums, il faut faire attention justement de ne pas rentrer dans des facilités, des habitudes, parce qu’ils savent ce qu’il me plait… tu vois il faut être vigilant là-dessus. Mais sinon ça aide beaucoup dans le travail si tu fais attention.
Hervé : Je te propose une autocritique. Maintenant que l’album est sorti depuis plusieurs mois, vois tu des défauts sur Reprise des Négociations ?
Bénabar
: Ah oui, depuis le premier jour ! Il y en a plein de défauts mais en même temps comme je te disais je ne suis pas perfectionniste donc en ce qui concerne les défauts, ce n’est pas une chose en soi qui me gêne, c’est-à-dire que l’on y voit toujours des défauts et puis, déjà à peine
enregistré je voulais refaire des modifications. L’avantage, c’est d’être sur scène car on peut modifier des choses. Je crois que les défauts … tant que c’est sincère, tant qu’il quelque chose à raconter de sincère, je pense que les défauts peuvent même parfois de servir. Je m’aperçois que j’aime bien cela chez d’autres chanteurs, musiciens, car
il y a des passages qui t’attachent parce que tels ou tels défauts ou maladresses rendent les choses un peu plus humaines donc ce n’est pas quelque chose en soi qui me terrifie les défauts. Ce qui m’ ennuierait vraiment, ce sont des chansons pas inspirées, pas du tout sincères, vraiment bâclées pour faire douze chansons parce qu’il en faut douze. Sans prétendre que mes chansons sont parfaites mais ça ce n’est pas le cas, toutes mes chansons sont vraiment pour moi, justifiées en tout cas, après je ne sais pas si les gens les aimeront.
: Ah oui, depuis le premier jour ! Il y en a plein de défauts mais en même temps comme je te disais je ne suis pas perfectionniste donc en ce qui concerne les défauts, ce n’est pas une chose en soi qui me gêne, c’est-à-dire que l’on y voit toujours des défauts et puis, déjà à peine
enregistré je voulais refaire des modifications. L’avantage, c’est d’être sur scène car on peut modifier des choses. Je crois que les défauts … tant que c’est sincère, tant qu’il quelque chose à raconter de sincère, je pense que les défauts peuvent même parfois de servir. Je m’aperçois que j’aime bien cela chez d’autres chanteurs, musiciens, car
il y a des passages qui t’attachent parce que tels ou tels défauts ou maladresses rendent les choses un peu plus humaines donc ce n’est pas quelque chose en soi qui me terrifie les défauts. Ce qui m’ ennuierait vraiment, ce sont des chansons pas inspirées, pas du tout sincères, vraiment bâclées pour faire douze chansons parce qu’il en faut douze. Sans prétendre que mes chansons sont parfaites mais ça ce n’est pas le cas, toutes mes chansons sont vraiment pour moi, justifiées en tout cas, après je ne sais pas si les gens les aimeront.
Hervé : A l’écoute de l’album, on a trouvé que les chansons étaient plus nostalgiques ?
Bénabar : Je ne suis pas sûr de cela, c’est-à-dire qu’il y a des chansons plus ouvertement nostalgiques, plus de violons, des chansons plus sombres. Mais sinon je crois que tous mes albums sont assez tristes au fond. Là, c’est peut être un peu plus assumé, ça se sent peut être un peu plus…
Hervé : Sur la musique … ?
Bénabar : Oui voilà, sur la musique. Sur un album tu as souvent des chansons qui patinent un peu plus par rapport au reste de l’album. Par exemple « Qu’est ce que tu voulais que je lui dise » déteint un peu sur les autres chansons. Donc je crois que certaines chansons donnent la tonalité générale de l’album.
Hervé : Tes textes sont primordiaux, où trouves tu ton inspiration ?
Bénabar : Un peu partout, c’est-à-dire ce qui m’entoure, ce que je vis, ce que je vois, ce que j’entends. Ça peut vraiment être un détail, une phrase d’un copain, une fille dans la rue, c’est vraiment tout et n’importe quoi.
Hervé : Est-ce que le fait d’avoir travaillé dans
le cinéma, t’as permis d’avoir l’œil pour observer le quotidien et écrire ainsi tes chansons ?
Bénabar : Je ne crois pas. Ça m’a permis de travailler l’écriture … c’est toujours utile d’écrire que ce soit pour le cinéma, pour des articles. Mais je ne sais pas si cela m’a aidé à observer, je pense que ça m’a plus appris pour la
structure des choses. C’est une écriture très cinématographique que je reprends un peu dans mes chansons, d’une façon très structurée dans le récit.
structure des choses. C’est une écriture très cinématographique que je reprends un peu dans mes chansons, d’une façon très structurée dans le récit.
Hervé : Pour écrire un album, es tu un artiste
qui se fixe « je dois faire 11 chansons » et tu en reste là ou alors tu possèdes un stock de titres en réserve, et tu dois alors choisir aux titres qui vont figurer sur l’album ?
Bénabar : Non, moi je n’ai pas de titre d’avance. Là, sur cet album il y avait deux voir trois chansons en plus. Une que l’on a retirée car elle n’était pas bonne, l’autre qui n’était pas terminée. En fait quand j’ai douze titres, je fais un album. Mais je n’ai pas de chansons d’avance.
Hervé : Murielle, Nadège, Ali et Félix … sont des rencontres passées ou le fruit de ton imagination ?
Bénabar :Un peu des deux, c’est-à-dire que ce sont des choses vus, et puis évidemment avec du fantasme, de l’imagination par-dessus. Ça part toujours de quelque chose de réel, de sentiments que j’ai pu expérimenter personnellement. Ali et Félix dans le cas des imbéciles racistes que l’on a tous croisé.
Hervé : Est-ce que tu es toujours aussi déconeur dans la vie que sur scène, et aussi dans tes textes ?
Bénabar : Pas forcément. Je suis moins cabot déjà dans la vie, heureusement pour moi et pour mes proches. Non, je suis plutôt réservé dans la vie, contrairement…
Hervé : A la scène … ?
Bénabar :Oui, à la scène.
Hervé : Dis moi je voudrais savoir à quoi tu carbures pour être aussi excité sur scène ?
Bénabar : (Sourires !!) Beaucoup de drogues, ecstasy, cocaïne, alcools forts et… beaucoup de sexe, des choses comme cela, des trucs de chanteurs, de musiciens… (Rires !!)
Hervé : Tes problèmes d’oubli de paroles pendant tes concerts sont ils résolus ?
Bénabar : Oui, ils sont résolus parce que je me suis résolu à embaucher un prompteur. Donc j’ai mon prompteur qui est en principe réservé aux chanteurs de plus de 50 ans mais je me le suis pris. Et c’est avec un grand plaisir parce que ça commençait vraiment à me prendre la tête d’oublier les paroles. Ça ne m’amusait plus et ça me fait un souci de moins. Sinon tu te concentres sur les paroles et c’est pour cela que je les oubliai d’ailleurs pour pouvoir regarder un peu ce qu’il se passe, réfléchir à des trucs pendant que tu chantes, essayer de réagir en fonction de ce qu’il se passe dans le public. Donc j’oubliai facilement les paroles, maintenant je les oubli moins … ce qui me va bien.
Hervé :Justement c’est le traque ou Alzheimer précoce ?
Bénabar : Ecoute, j’ai peur que ce soit Alzheimer précoce (Rires !!!) même si la traque peut, peut être le déclencher. Et puis pour être tout a fait franc je n’ai jamais vraiment appris mes chansons parce qu’en fait quand tu les écris , tu crois les connaître mais… il faudrait les apprendre en fait mais j’ai été trop fainéant.
Hervé : Justement, tu as fais pas mal de concerts, est ce que tu as toujours autant le traque avant chaque concert ?
Bénabar : Oui, j’ai une vraie appréhension, pas toujours autant. Des fois très fort, des fois moins. Je suis pas du genre à avoir le traque mais j’ai toujours un petit pincement au cœur avant de monter sur scène qui est mélangé d’ailleurs avec l’envie de convaincre les gens , la peur de se planter. Je ressens toujours ce petit frisson avant chaque concert.
Hervé :Tes intermèdes sont très importants pendant tes concerts. Pour les concevoir, est ce le réalisateur qui intervient, ou c’est de l’improvisation ?
Bénabar : Des fois c’est de l’improvisation et c’est pas toujours très bon d’ailleurs donc j’en fait de moins en moins parce que des fois je pars dans des improvisations qui ne font marrer que moi, mais je m’autorise quand même à le faire. Parfois il y a des moments d’improvisations que je conserve parce que ça me marre bien. Après il y a des idées que j’avais déjà réfléchies avant, qui reviennent mais je les change régulièrement pour les mettre sur scène. Et puis il y a de la place pour l’improvisation si une idée me vient un soir …
Hervé : Je pense que ça dépend du concert aussi ?
Bénabar : Tout à fait, ça dépend du concert, ça dépend de mon état et puis cela dépend aussi de ce qu’il se passe pendant le concert ! Mais c’est vrai que si j’ai une idée qui me vient je le dis, parfois pour me prendre des bides horribles mais ça fait partie du jeu (rires !!)
Hervé : Te considères tu comme un artiste engagé ?
Bénabar : Déjà je ne me considère pas vraiment comme un artiste, le terme artiste c’est un peu ce que tu as de marqué sur ta fiche de paye quand tu es dans une maison de disque, donc ça ne veut pas dire grand-chose. Engagé ? Non, je me considère comme un individu engagé mais pas comme un chanteur engagé. Ou sinon comme un chanteur engagé parce que je suis chanteur, mais je ne fais pas des chansons engagées.
Hervé : Que penses-tu du téléchargement ?
Bénabar : Le téléchargement illégal, le piratage, je suis bien sûr contre , pas pour des raisons cupides , c’est toujours un peu difficile d’en parler parce que c’est toujours interprété comme une défense de nos revenus , ce qui est en partie vrai d’ailleurs. J’étais bien sûr contre l’histoire de la licence globale qui était vraiment une démagogie que je trouvais assez honteuse contre tout ce que l’on dit sur la gratuité ou la simili gratuité avec le téléchargement illégal. Pour simplifier je comprends que l’on peut me dire que mes disques sont pourris mais je ne veux pas que l’on me dise qu’ils sont gratuits. Bien sûr, ça ne me fait pas plaisir si l’on me dit qu’ils sont pourris, je peux l’entendre ça fait partie du jeu. Mais par contre, on a travaillé à 50 dessus pendant 3 mois, il n’y a donc pas que moi. Il y a des ingénieurs du son, un studio d’enregistrement, des musiciens et tous ces gens là mangent 3 fois par jour. Je n’ai pas une mentalité de juges ou de flics, les gens font comme ils veulent. Ce qui m’énerve le plus dans cette histoire c’est le démagogie de la part des politiques comme d’habitude, et la pauvreté du discours de certains internautes qui justifient cela par une espèce de discours « marxisants », de liberté contre le grand capital etc … Alors que si tu télécharges illégalement
c’est pour ne pas payer les disques. A ce moment là , il faut le dire , c’est une espèce de justification fumeuse que je trouve assez insultante pour nous parce que j’entends dire des choses contre les Majors et c’est très curieux ce que l’on dit, alors qu’au bout du compte on ne paye pas les disques. Je suis assez rassuré, même en parlant avec plein de gens, de jeunes notamment qui téléchargent illégalement, plein de gens comprennent que les choses ne sont pas gratuites et surtout que pour la plupart, ils savent bien que les premiers à souffrir ce ne sera pas Madonna ou même moi d’ailleurs mais c’est surtout les groupes débutants, les studios d’enregistrements. Les personnes qui se font virer dans les maisons de disques, je l’ai vu ce sont les petites gens. Il faut que les gens sachent cela, plutôt que de tenir des grands discours contre les majors. Il y a des gens qui sont au chômage à cause de cela … C’est une réalité !!
c’est pour ne pas payer les disques. A ce moment là , il faut le dire , c’est une espèce de justification fumeuse que je trouve assez insultante pour nous parce que j’entends dire des choses contre les Majors et c’est très curieux ce que l’on dit, alors qu’au bout du compte on ne paye pas les disques. Je suis assez rassuré, même en parlant avec plein de gens, de jeunes notamment qui téléchargent illégalement, plein de gens comprennent que les choses ne sont pas gratuites et surtout que pour la plupart, ils savent bien que les premiers à souffrir ce ne sera pas Madonna ou même moi d’ailleurs mais c’est surtout les groupes débutants, les studios d’enregistrements. Les personnes qui se font virer dans les maisons de disques, je l’ai vu ce sont les petites gens. Il faut que les gens sachent cela, plutôt que de tenir des grands discours contre les majors. Il y a des gens qui sont au chômage à cause de cela … C’est une réalité !!
Hervé : Participes tu à l’élaboration de tes clips étant donné que tu as bossé dans le milieu du cinéma ?
Bénabar : Oui, on fait cela avec mon frère et on écrit les histoires ensembles.
Hervé : Pour le clip du « Dîner » par exemple ?
Bénabar : Oui, on l’a fait ensemble.
Hervé : Pour la fin de l’interview, quelques petites questions.
Est-ce que tu as des festivals de prévus ?
Bénabar : Oui, beaucoup, là on attaque les festivals à partir du mois prochain. On fait les gros comme Bourges, les Francofolies, Montauban, en Suisse le Paléo, on en fait beaucoup.
Hervé : Par rapport à la tournée, sors tu à la fin un DVD et/ou un Cd live ?
Bénabar : Ecoute, ce n’est pas prévu mais pourquoi pas.
Hervé : Penses tu revenir un jour vers le cinéma ?
Bénabar : Ce n’est pas prévu non plus, pourquoi pas mais ce n’est pas quelque chose qui me travaille mais ça reste un domaine que j’adore.
Hervé : Pour finir l’interview, il parait que certains journalistes disent que tu danses comme un ourson ! Qu’en dis tu ?
Bénabar : (Rires !!!) Oui je dois me rendre à l’évidence, j’ai une façon de danser assez grotesque et assez clownesque parfois. (Rires !!)